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MOPRALPRO 20MG X14

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Ce produit est disponible

Fiche produit mise à jour le 2024-11-24

17,90 €

Mode d'emploi et posologie

Ce médicament doit être pris avant un repas. Il doit être avalé entier avec un verre d'eau, sans être croqué ni écrasé.

Pour les personnes ne pouvant avaler les comprimés, ceux-ci peuvent être dissous dans un verre d'eau non gazeuse, un jus de fruit ou une compote. La solution obtenue doit être bue dans les 30 minutes suivantes. Pour récupérer les éventuels microgranules déposés sur les parois, rincer le verre avec un peu d'eau et la boire.

Posologie usuelle:

  • Adulte : 1 comprimé par jour, le matin si les brûlures d'estomac surviennent en journée ou le soir si les brûlures d'estomac surviennent la nuit.

Le traitement ne doit pas dépasser 2 semaines sans avis médical. En cas de persistance des symptômes après 7 jours de traitement ou de récidive à l'arrêt du traitement, des examens peuvent être nécessaires.

Composition

 p cp 
Oméprazole 20 mg 
Saccharose 19 mg 

Attention

L'effet des inhibiteurs de la pompe à protons n'est pas immédiat. 2 ou 3 jours de traitement peuvent être nécessaires pour observer une amélioration des symptômes.

Il est préférable de consulter un médecin dans les situations suivantes :

  • troubles de la digestion apparaissant pour la première fois, ou si les troubles ont changé récemment ;
  • troubles associés à une perte de poids ;
  • difficulté à avaler ou gêne abdominale persistante ;
  • antécédent d'ulcère de l'estomac ou de chirurgie digestive ;
  • insuffisance hépatique ou jaunisse ;
  • si vous devez subir un dosage de la Chromogranine A (utilisé pour le diagnostic de certaines tumeurs).

Les personnes souffrant de reflux gastro-œsophagien doivent éviter d'utiliser des médicaments contenant de l'aspirine ou des AINS qui augmentent l'acidité de l'estomac. Le paracétamol est en revanche sans danger pour traiter les douleurs ou la fièvre.

Conducteur : ce médicament peut provoquer parfois des étourdissements et des troubles de la vue.

Contre-indications

Ce médicament ne doit pas être associé avec les médicaments contenant du nelfinavir (qui n'est plus commercialisé en France).

Intéractions médicamenteuses

Ce médicament peut diminuer labsorption de certains inhibiteurs de la protéase (tels que l'atazanavir) utilisés dans le traitement du VIH : risque de baisse de l'efficacité de l'antirétroviral.

Informez par ailleurs votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez des médicaments contenant du clopidogrel, de la digoxine, du tacrolimus, de la phénytoïne, de l'itraconazole ou du kétoconazole.

Grossesse

Grossesse :

Aucun effet néfaste pour l'enfant à naître n'a été établi avec ce médicament. Néanmoins, par précaution, son usage pendant la grossesse est réservé aux situations pour lesquelles il n'existe pas d'alternative thérapeutique.

Allaitement :

Ce médicament passe dans le lait maternel. Néanmoins, aux doses préconisées, la possibilité d'un effet du médicament chez le nourrisson est très improbable.

Effets indésirables

Les plus fréquents (1 à 10 % des patients) : diarrhée, constipation, nausées, vomissements, douleurs abdominales, ballonnements, maux de tête.

Fréquents : polypes bénins dans l'estomac.

Peu fréquents : insomnie, somnolence, vertiges, étourdissement, fourmillement, rougeur cutanée, urticaire, démangeaisons, augmentation des transaminases.

Rarement : troubles du goût, vision trouble, bouche sèche, agitation, confusion des idées, dépression, transpiration excessive, agressivité, hallucinations, douleurs articulaires ou musculaires, anomalies de la numération formule sanguine, gynécomastie, réaction allergique, photosensibilisation, hyponatrémie, hépatite, éruption cutanée potentiellement grave.

Très occasionnellement, les inhibiteurs de la pompe à protons pourraient également provoquer le développement d'un lupus cutané. En cas d'éruption cutanée, notamment sur des zones exposées au soleil, consultez votre médecin sans tarder.

Indications

Ce médicament appartient à la famille des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Il diminue la sécrétion des acides gastriques et permet ainsi de combattre les troubles liés à l'acidité de l'estomac. Il agit de façon prolongée, mais retardée : la baisse de l'acidité de l'estomac demande un délai de quelques jours.

Il est utilisé dans le traitement de courte durée des symptômes du reflux gastro-œsophagien (brûlures d'estomac, régurgitations...).

Conseils

Le traitement médicamenteux du reflux gastro-œsophagien ne se conçoit que lorsque les mesures simples suivantes n'ont pas permis de faire disparaître les symptômes :

  • ne pas s'allonger dans les deux heures qui suivent un repas ;
  • ne pas se pencher en avant (plier les genoux pour ramasser les objets) ;
  • ne pas porter de vêtements qui compriment l'abdomen (gaine...) ;
  • surélever la tête du lit de 5 à 10 cm en plaçant des cales sous les pieds ou un oreiller épais sous le matelas ;
  • éviter les boissons gazeuses, préférer les aliments faciles à digérer.

Ces conseils visent à empêcher le contenu acide de l'estomac de refluer dans l'œsophage pendant la digestion.

Si vous êtes fumeur, la poursuite du tabagisme est un frein important au traitement ; la nicotine augmente l'acidité gastrique et réduit l'efficacité du muscle qui ferme la jonction entre l'œsophage et l'estomac.